mardi 28 septembre 2010

Pierre qui roule n'amasse pas mousse


Parfois, je me dis que j'ai tout inventé. C'est mon problème de la pierre qui roule.
Pierre est gentil. On discute souvent. Mais un jour, une idée s'est propagée, Pierre n'existe pas. Je suis le seul à le voir de mes yeux, à le percevoir.
Il est gentil, trop gentil, c'est peut-être ma conscience. Prendre conscience que j'ai peut être tout inventé. Les gens, les choses, les paysages, les pierres et peut-être moi.
Une idée peut-être contagion. Tous les jours des centaines de personnes meurent à cause de leurs idées.

7 commentaires:

rudy a dit…

très jolie!,en le voyant j'ai pensè à david bowie.es-ce mon imagination dèlirante?je sais pas...
rudy

mary a dit…

parfois, eh bien vraiment souvent, les idées elles-mêmes tue des gens ...personnes sont tuées à cause de leurs idées...c'est drôle que nous étudions et nous luttons pour des idées,que vont nos tuer...et plus, il ya plusieurs façons d'être tué...

Jean Bottequin a dit…

Nan! C'est pas David.
C'est Pierre. Enfin, il s'agit de son portrait ou de taches de couleurs scannées sur un blog. Pierre existe!
Enfin, c'est ce qu'il dit.

L'idée est virale. Elle contamine même sans être apparente. N'importe qui peut être porteur vivant ou mort, réel ou fictif. Probablement la plus grande pathologie après la connerie...

Anonyme a dit…

J'ai le sentiment d'exister, entendez le.
J'ai eu une discussion avec David, est-ce que l'interaction avec une chose est équivalente à son existence ? Et sinon laquelle de ces implications est vraie, s'il en est ?
Et puis, pierre qui roule dans la mousse n'amasse-t-il/elle pas mousse ?

Mary a dit…

"L'idée est virale. Elle contamine même sans être apparente. N'importe qui peut être porteur vivant ou mort, réel ou fictif. Probablement la plus grande pathologie après la connerie..."

c'est vrai,mais même si c'est un virus mortel,il est le bienvenu parce que il nous rappelle que nous sommes vivants aujourd'hui.n'est-ce pas?

Anonyme a dit…

J'hésite à voir l'idée comme un virus ou comme un parasite.
Je vois un parasite à deux stades.
Un premier, inoffensif.
Et un deuxième, contaminant à travers le contrôle de son hôte, celui là pouvant être mortel.
Le passage au stade évolutif supérieur est mal défini. C'est lié au problème de la pierre qui roule, savoir quand elle amasse sa mousse...

Mary a dit…

mais alors il faut apprendre à le contrôler avant que cela arrive... c'est toujours un art... l'art de maîtriser nôtres propres idées...